Comment, en 2020, peut-on travailler dans la communication efficacement sans laisser d’empreinte carbone ?

Le sujet est complexe et sa solution semble impossible. Pourtant, il y a de nombreux gestes du quotidien que nous pouvons changer pour réduire notre empreinte carbone, aussi bien dans sa vie personnelle que dans son travail.

Chez The Optimist factory, soucieux des sujets environnementaux, nous recherchons des solutions pour continuer à contenter nos clients avec le même niveau de prestations, mais en réduisant la pollution numérique liée à nos activités.

Le numérique émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre du monde, et sa consommation énergétique s’accroît de 9 % par an. Nous n’avons plus d’autre choix que d’adopter un comportement sobre et léger sur le web, de s’interroger sur la pertinence de nos usages sur le web, sur le réel intérêt de scroller pendant des heures sur Instagram, de regarder des story à n’en plus finir.

Chaque recherche effectuée, chaque vidéo regardée, chaque email envoyé consomme bien plus que nous ne pouvons l’imaginer, amenant même à se demander si la dématérialisation est plus écologique que les supports traditionnels. En effet, si Internet était un pays, il serait alors le troisième plus grand consommateur d’électricité dans le monde derrière la Chine et les Etats-Unis…

Comment faire pour vivre dans un monde où tout passe aujourd’hui par le numérique, comment faire pour exercer son métier de communicant sur le web, sans être (trop) en désaccord avec ses valeurs de préservation de notre planète.

Dans notre quotidien, tous nos gestes ont un impact direct ou indirect sur l’environnement. Dans cette multitude de mouvements, il y a de nombreuses actions qui peuvent paraître insignifiantes mais qui, cumulées, peuvent aider à réduire en partie notre empreinte carbone numérique. Chez The Optimist factory, nous faisons de nombreux efforts pour qu’une journée type se passe de la manière suivante :

En allant au bureau :
  • Éviter la voiture en privilégiant les transports en commun ou, idéalement, venir en vélo au travail, voire à pied ou en courant. En plus, notamment en région parisienne, cela permet souvent de gagner du temps.
  • Lire un livre plutôt que de scroller sur des applications de son iPhone lors des trajets en transports en commun.
  • Sur Facebook, désactiver la lecture automatique des vidéos.
  • Télécharger ses contenus avant de les lire plutôt que de les visionner en streaming.
Au travail :
  • Utiliser un moteur de recherche écologique comme Ecosia ou Lilo.
  • Privilégier des espaces de stockage partagés à des mails avec pièces jointes volumineuses.
  • Prendre son café dans une tasse plutôt qu’un gobelet en plastique. Privilégier également des machines à café de type italien et éviter les machines à capsule, très polluantes.
  • Imprimer le moins possible et si ce n’est pas évitable.
  • Se réserver une corbeille pour le papier exclusivement afin que celui-ci puisse être recyclé et avoir une seconde vie (une feuille de papier peut-être recyclée 7 fois !).
  • Privilégier les réunions en visioconférence plutôt que les rendez-vous physiques qui évitent de se déplacer et donc de gagner du temps.
  • Faire le tri dans sa boîte mail et dans ses espaces de stockage en ligne pour ne conserver que le strict nécessaire et ne pas monopoliser un stockage inutile. Pour les mails,  nous utilisons Cleanfox qui permet de supprimer les abonnements aux newsletters.
  • Stocker le maximum de données en local et ne mettre que l’essentiel sur les clouds.
  • Fermer les onglets qui ne nous sont plus utiles sur internet
Au moment de déjeuner :
  • Acheter dans la mesure du possible chez des producteurs locaux ou des magasins qui utilisent le circuit court comme Biocoop.
  • Eviter tout ce qui est couverts, assiettes et verres à usage unique.
  • Avoir une gourde / bouteille en verre plutôt que des packs de bouteille d’eau.
En repartant du bureau :
  • Cela peut paraître tout simple mais bien penser à éteindre toute les lumières, son ordinateur.
  • Débrancher les multiprises.
  • Débrancher les box internet.
  • On peut aussi paramétrer sa box wifi pour qu’elle soit éteinte la nuit et les week-ends.

Cependant, ces efforts ne suffisent pas à atteindre un bilan carbone neutre. Chaque Mo envoyé par mail représente 15 grammes de CO2. Chaque tweet, chaque post Instagram est hébergé sur un serveur dans cet immense réseau de data-centers qui aujourd’hui consomment autant que le secteur aérien.

Pour conclure, ce n’est pas très optimiste mais nous ne sauverons pas la planète. En revanche, en modifiant nos comportements, nous pouvons en ralentir le dérèglement. Et peut-être qu’à terme, les innovations technologiques vont solutionner leurs propres dégâts qui n’auraient alors été qu’une transition entre deux ères.


Quelques chiffres importants :

  • 564 milliards de mails étaient envoyés chaque jour en 2017
  • Internet représente 7% de la consommation électrique mondiale
  • Les utilisateurs de Cleanfox économisent jusqu’à 1 tonne de CO2 par an
  • Il faut en moyenne 64 secondes pour se re-concentrer après avoir lu un mail
  • Une recherche Google équivaut à 7g de CO2
  • Pour surfer sur le web, un utilisateur consommes environ 2900 L d’eau par an

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