Le skipper de Charal a franchi la ligne d’arrivée des Sables d’Olonne ce mardi 14 juillet à 20 heures 44 minutes et 8 secondes (heure française) après 10 jours, 5 heures, 14 minutes et 8 secondes de course. Il a parcouru 3284,32 milles à 13,39 nœuds de moyenne, soit 11,45 nœuds sur le parcours théorique (2807 milles). Son dauphin Charlie Dalin (Apivia) devrait franchir la ligne d’arrivée dans quelques minutes, avec Thomas Ruyant (LinkedOut) dans son tableau arrière.

Le dernier coup aura été le coup gagnant ! Jérémie Beyou a « tout simplement » été le plus rapide ces dernières 24 heures, dès que le vent s’est levé après le passage du waypoint Gallimard. Dans le trio de tête depuis le départ des Sables d’Olonne le 4 juillet dernier, le skipper de Charal a été un des grands animateurs de cette première Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne. Il a surtout été un merveilleux finisseur. Le triple vainqueur de la Solitaire du Figaro est un habitué des finishs au couteau et des longs bords à régler le bateau pour gagner mètre après mètre.  C’est ce qu’il a fait, sans hésiter à pousser son monocoque à fond dans cet ultime combat au portant, au contact avec Thomas Ruyant.

Au sein du triumvirat qui nous a offert pendant 10 jours une course de toute beauté, Jérem’ est aussi l’homme le plus capé et le plus expérimenté sur ce type de bateau. A 44 ans, il s’apprête à prendre le départ de son 4e Vendée Globe sur un IMOCA de dernière génération qu’il a pris le temps d’apprivoiser et de développer. Son plan VPLP à la robe noire (qui vient de recevoir une deuxième paire de foils) a été mis à l’eau en 2018, bien avant ses concurrents, et a beaucoup navigué. L’année dernière, sur ce bateau, Jérémie avait terminé 3e de la Transat Jacques Vabre après avoir longtemps dominé la course.

Après la transat New-York Vendée 2016, la Vendée-Arctique-les Sables d’Olonne est sa deuxième victoire en solitaire et en IMOCA.

Sources : Communiqué de presse ▸ imoca.org | Copyright : Photos mer et vidéo ▸ Eloi Stichelbaut / PolaRYSE / IMOCA | Photos hélico ▸ François Van Malleghem

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